Europe Centrale et Orientale
« Qu’est ce l’histoire, sinon une fable sur laquelle tout le
monde est d’accord ? », Napoléon
3 juin 2006, le Monténégro déclare son indépendance, quand sera le tour du
Kosovo puis du Voïvodine ?
La chute de la nation yougoslave où tous parlaient le Serbo-croate ou l'un de
ses dialectes, sera le résultat de la chute d'un autre Etat, l'URSS, et de
l'impérialisme occidentale.
A l'heure de la chute du communisme, les états de l'Europe Centrale et
Orientale redécouvrait l'indépendance. L'Occident dans sa généreuse bonté se
devait de faire découvrir à ses pays la "démocratie", cependant un
pays dans les Balkans nommé communément Yougoslavie qui ne dépendait ni du bloc
Occidentale, ni du bloc Communiste, existait; un pays où une combinaison entre
capitalisme et socialisme avait été réalisé, l'Occident avait donc tout intérêt
à détruire cet Etat afin qu'il n'ai d'influence "néfaste" sur ses
voisins.
L'impérialisme vint d'abord de l'Allemagne sous prétexte de l'ancien principe
de l'auto-dermination "ethnique" (principe qui appliqué à la France
la réduirait à peu de chose), vielle ruse utilisée autrefois en 1938-39 contre
la Tchécoslovaquie et la Pologne, ensuite les Etats-Unis prirent le relais,
faisant l'éloge des "droits de l'homme" qui sont, comme nous le savons
tous, parfaitement connus à Guantanamo ...
De plus, deux états avaient tout intérêt à l'indépendance d'une Bosnie et à
l'instauration d'un "Islam européen", comme le voulait autrefois
l'Empire Austro-hongrois pour affaiblir les Ottomans. En effet un "Islam
européen", excellent Cheval de Troie, était utile pour les Etats-Unis et
Israël afin d'affaiblir les Etats Islamistes du Moyen Orient.
La création de ses multiples Etats permettait également l'affaiblissement de
l'Europe, entraînant des revendications au seins des Etats de l'Europe
Occidentale, augmentant l'influence de l'Allemagne "ethniquement"
unie et empêchant l'émergence d'un rival aux Etats-Unis.
C'est ainsi que fut décidée la dissolution de la Yougoslavie, l'Europe
Occidentale ne voyant le risque que tardivement, essayant d'empêcher
l'indépendance du Monténégro en fixant le taux de voix à 55% pour que le
référendum sur l'indépendance soit valable, taux qui aurait été catastrophique
s'il y avait eu entre 50 et 55% de Monténégrins favorables, qui aurait pu
provoquer une guerre civile.
Cependant la fin de la Yougoslavie n'eut pas l'effet souhaité, en effet les
dernières élections en Slovaquie, en Tchéquie, en Hongrie et en Pologne
marquent une volonté de stopper la politique libérale au cours de la dernière
décennie, le cas le plus évident étant en Pologne où le gouvernement se définit
explicitement contre le libéralisme économique, non pas contre l'économie de
marché, le capitalisme, mais contre le libéralisme qui n'en est qu'un
mouvement. En Slovaquie, le parti social-démocrate à gagné les élections du 17
juin en critiquant les réformes libérales.
Ces élections marquent un nouveau tournant en Europe Centrale rompant avec les
réformes nécessaires a l'établissement d'une économie de marché et celles
imposées pour entrer dans l'Union Européenne.
Cependant ce n'est pas un rejet de l'Union, les enquêtes montrent que les
populations sont satisfaites de l'appartenance à l'Europe. Comme en Europe
Occidentale il y a rupture entre l'élite politique et la population, en Europe
Centrale cette rupture se montre par un eurosceptisme plus grand au sein de
l'élite.
Malgré l'échec de l'implantation du modèle libérale à l'américaine dans les
états de l'est, ils restent tout de même de fidèles alliés aux Etats-Unis, la
politique américaine est a la fois un échec et une réussite.
Sources : Réseau Voltaire, Le Monde